Etang de Capestang

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Le site Natura 2000 Etang de Capestang (FR9112016) a été désigné au titre de la Directive Oiseaux comme ZPS par arrêté ministériel en 2006.

Le site Natura 2000 se situe à la limite de l’Aude et de l’Hérault et s’étend sur six communes sur une surface de 1 374 hectares : Capestang, Coursan, Cuxac-d’Aude, Montels, Nissan-lez-Ensérune et Poilhes. Il comprend l’étang de Capestang et celui de Poilhes, situé à l’est du site.

Roselière au coucher du soleil

 

L' Étang de Capestang est reconnu pour sa diversité avifaunistique. En effet, zone humide la plus reculée du complexe des étangs rétro littoraux du delta de l’Aude, le site de Capestang abrite la 3ème plus importante roselière de la région et constitue ainsi une entité patrimonial importante en termes avifaunistique. 

 

L'Étang de Capestang joue un rôle considérable dans la conservation de certaines espèces et leurs habitats associés :

Blongios nain

 

Roselière, lieu de nidification d'espèces à très fort enjeu régional, tel que la Lusciniole à moustache (33%des effectifs régionaux), le Butor étoilé (16%), le Bonglios nain (30%), le Héron pourpré, la Talève sultane;

 

 

BUSARD DES ROSEAUX CIRCUS AERUGINOSUS ©CANVALes zones humides ceinturant la roselières (scirpaies, vasières, prairies humides), habitats d'espèces à fort enjeu comme le Crabier chevelu, l'Echasse blanche ou le Busard des roseaux, à enjeux modéré pour les ardéidés ou la Cigogne blanche

  

 

ROLLIER D'EUROPE CORACIAS GARRULUS ©CANVA

La mosaïque bocagère (Vignes, cultures, prairies, haies, ripisylves) dont la structure même est essentielle à la

présence d'espèces comme le Rollier d'Europe, la Pie-grièche à poitrine rose ou l'Œdicnème criard.

 

 

 

 

 

 [collapsed title="En savoir plus"]

Les deux étangs ont été formés à la fin du Quaternaire par une dépression du terrain naturel d’origine éolienne. La mer a occupé tout le territoire pendant plusieurs siècles. L’exploitation du sel était une source de revenus considérable. A partir de la fin du Moyen-âge (XIVème siècle), le golfe se comble, la mer se retire vers sa limite actuelle, isolant ainsi les étangs.

En 1782, un canal, dit d’atterrissement, est achevé afin d’augmenter la surface agricole en accélérant le comblement de l’étang par les limons du fleuve. La zone humide, maintenue depuis, a permis le développement de la chasse dans les zones de roselières et de prés salés.

De tout temps, l’homme a su tirer profit de ce territoire pour faire commerce ou se nourrir. A l’heure actuelle, le site présente encore de nombreuses activités socio-économiques comme l’agriculture, l’élevage ou la chasse. Tous les acteurs impliqués souhaitent préserver ce site témoin d’un patrimoine riche et ancien.

Le site est également connu régionalement pour ses richesses écologiques. Une avifaune diversifiée, souvent rare ailleurs, est présente. On peut par exemple observer en reproduction des Hérons pourprés, des Œdicnèmes criards. En migration, il n’est pas rare de voir des Grues cendrées, des Chevaliers gambettes ou cul-blanc. Et au printemps, il est toujours agréable d’entendre le chant du Butor étoilé ou celui des petits passereaux comme la Lusciniole à moustaches.

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